Danses traditionnelles balinaises: laissez-moi vous raconter une histoire.


– Vidéo à la fin –

Les danses traditionnelles constituent un incontournable pour le touriste qui s’intéresse un brin à la culture balinaise.

À Ubud, de nombreux rabatteurs arpentent les rues et cherchent à attirer le plus de touristes possible à leur représentation. Conséquemment, on comprend qu’il existe de nombreuses troupes qui présentent des spectacles à la qualité disons…variée!

Les spectacles de danse sont en fait un mélange de théâtre, de chant et de danse traditionnelle.  Généralement, on vous interprète un mythe religieux ou un conte folklorique.  Nous avons jeté notre dévolu sur l’une de ces troupes, un peu au hasard, après une constante maraude, à même la rue, de nombreuses vendeuses de billets.

Dans cette troupe, aucun instrument ni enregistrement n’est utilisé; plus de cent participants se chargent de la musique par leur voix ou par des claquements de main.

La grande majorité de la troupe est constituée de figurants qui chantent et animent le décor de la pièce.  L’effet est réussi et crée une ambiance de rituel ou de cérémonie religieuse. Parfois, les « chanteurs » semblent presque entrer en transe. Il faut dire par contre que leur intensité est relative et il arrive que certains semblaient un peu plus blasés qu’en transe…

Dans les faits, seuls quelques « acteurs » vont véritablement danser. La chorégraphie, parfois loufoque, est riche en symboles et divertissante. Le jeu des acteurs est exagéré à souhait et chaque émotion est exprimée avec beaucoup d’emphase. La pièce prend alors des airs de théâtre burlesque, mais toujours empreinte de gestes traditionnels.

Le feu y est omniprésent; il constitue un peu leurs effets spéciaux…Pour plus d’effet, les spectacles ont lieu la nuit. Ainsi, pardonnez la piètre qualité de mes images…il faisait noir et je n’avais ni flash, ni trépied.

Le spectacle était divisé en trois temps. La légende du Râmanaya constitue la représentation principale. Elle est suivie de deux danses folkloriques: la danse de Sanghyang Dedari et la danse de Sanghyang Garant.

1- La légende du Râmanaya

L’histoire est une dramatisation de l’éternel conflit qui oppose le BIEN et le MAL et fût tirée de l’épique Râmanaya (littéralement: le parcours de Râma) – voir note en bas de page no 1.

Il existe plusieurs versions de cette histoire légendaire. La troupe que nous avons vue nous a livré une version centenaire, écrite par Bagawan Walmiki, un auteur hindou.

Avant la représentation, on nous a transmis un feuillet sur lequel la légende nous était racontée. Sans l’ombre d’un doute, cette feuille fut salutaire à notre compréhension et nous permis de suivre un tant soit peu.  Autrement, la pièce présentée se serait transformée en véritable charabia incompréhensible pour nos oreilles d’occidentaux. Je suis parvenu à reconnaître l’histoire grâce, entre autres, au divers symboles mis en évidence tout au long de la représentation.

Il faut savoir que l’histoire du Râmanaya est connue des hindous. Il en existe de nombreuses versions, comme je le disais, mais elles impliquent des personnages de la mythologie bien populaire dans la culture hindouiste. Ainsi, pour les locaux, c’est pas mal plus facile à suivre…C’est comme si on s’inventait une nouvelle histoire avec Joseph, Marie et Jésus…l’histoire pourrait vous être inconnue, mais les personnages, eux, vous seraient un peu plus familiers.

Laissez moi vous narrez cette légende…enfin, ce que j’en  ai compris! Soyez attentif, ce n’est pas toujours évident à suivre.

Pour vous mettre dans l’ambiance, sachez que l’entrée en scène de chaque personnage s’effectue ainsi: le personnage arrive par derrière de la scène, toujours du même endroit et fait semblant que personne ne le voit dans la pénombre… Soudainement, il pousse un grand cri annonçant sa présence. Toujours. Tous les personnages en scène sont alors surpris et déstabilisés de son arrivée; ça marche à tout coup!

Comme introductif, garder en tête que Râma et Rahwana sont deux rois ennemis. Râma est le roi d’Ayodia et Rahwana celui d’Alengka.  Râma représente le BIEN (Dharma) et Rahwana, le MAL (Adharma).

– Ok ok, c’est permis de prendre des notes…

Les deux rois vont convoiter la même fille, la belle Sita.

– Assez facile jusqu’ici…

Les autres personnages….bon, c’est un peu plus compliqué: on va les introduire à tour de rôle pour garder ça simple. Sachez que dans bien des mythes de l’époque, on ne fait pas dans les nuances. Les personnages sont divisés en deux catégories distinctes et clairement définies: les GENTILS et les MÉCHANTS! Aucun entre-deux.

Voici donc, pour votre plus grand divertissement, un petit bout du légendaire Râmayana.

L’histoire prend place alors que Râma, et Sita, sa dulcinée, vivent profondément isolés dans la forêt.  Laksamana, le frère de Râma, les accompagne.

Un jour, Sita aperçoit un joli chevreuil doré bondir devant eux. Sita, on ne sait pas trop pourquoi, va convaincre Râma de l’attraper…

Grave erreur…puisque le chevreuil en question est envoyé par  Rahwana.

Lui, c’est l’autre roi, celui qui incarne le MAL. Je viens de vous l’écrire…

Le chevreuil, disais-je, est en fait une incarnation de Marica, un ministre du méchant Rahwana.

– Oui bien, dans cette vieille histoire, les ministres ont le pouvoir de se transformer en chevreuil…que voulez-vous, c’est comme ça. Avouons-le, ce n’est pas la chose la plus surprenante que vous avez entendu à propos d’un ministre, non?

– Marica est aussi l’oncle du puissant Rahwana….comme quoi le copinage en politique, ça ne date pas d’hier…

Alors, Râma, preux soupirant, va tenter de pogner ledit chevreuil, enfin, le ministre, qui lui,  tente de se sauver le plus loin possible.

Un ministre qui se défile, c’était crédible même à l’époque!

Déterminé à impressionner sa douce, il va poursuivre sa chasse très loin dans la forêt, laissant Sita derrière lui. Il se dit qu’elle restera sous la protection de Laksamana. Que pourrait-il lui arriver?

Quelle naïveté… Dans sa fuite, le chevreuil a, par sa voix magique, envouté Sita.   Il va alors la convaincre que la vie de son soupirant, Râma, est en danger.

-Là aussi, avouez que c’est assez crédible… tout le monde sait que les ministres arrivent,  par leur voix, à envouter pas mal de gens… 

Laksamana, lui, ne croit pas que la vie de son frère est en danger…Il se souvient, après tout, qu’il est juste parti attraper un chevreuil. Sita, qui est envoutée, se fâche contre Laksamana. Elle pense que celui-ci veut la mort de son frère afin de la garder pour lui et alors se marier avec elle.

C’est qu’elle a confiance en ses charmes la petite…

Ce que femme veut, dieu veut.  Même s’il ne croit pas Râma en danger, Laksamana va partir à sa recherche et laisser Sita toute seule au beau milieu de la forêt…

Deuxième grave erreur….Rahwana (ça c’est l’autre roi) va profiter de la diversion pour capturer Sita. Il n’attendait que ça depuis le début, tapis dans les bois. Il est le MAL après tout. Il amènera la belle Sita à Alengka.

– Qu’est-ce qu’Alengka???  Mais, voyons, c’est le royaume de Rahwana….vous suivez oui ou non? Je vous avais pourtant permis de prendre des notes!!!

Sita sera donc gardée prisonnière dans le palais de Rahwana.

Trijata entre alors en scène. Lui, c’est le neveu de Rahwana. Il prends soin de la prisonnière et, par ses douces attentions, gagnera la confiance de Sita. Celle-ci, éplorée par son sort, se laisse berner par son geôlier et fini par croire que Râma l’a oubliée. Après tout, il ne vient pas la chercher et personne ne semble savoir où il est…

Curieusement, elle ne semble pas se souvenir que Râma était parti attraper un chevreuil à sa demande…et ne pense pas, non plus, que son héros n’a AUCUN moyen de savoir ce qui lui est arrivé…enfin, continuons.

Trijata profitera de sa détresse pour tenter de la convaincre d’épouser Rahwana.(c’est son oncle, roi d’Alengka, celui qui incarne le Mal et qui….bon, vous savez bien qui est Rahwana maintenant, non?) Il lui dira que ce roi est bon avec elle, l’abrite dans son palais et prends soin d’elle…

Habilement, il ne lui rappellera pas que Rahwana est aussi celui qui l’a enlevée…

Ça semble marcher puisque Sita commence à se questionner…

À un moment ou un autre, Râma, resté seul au fond des bois, commence à s’inquiéter. Révisant ses priorités, il abandonne sa chasse et se demande ce qui est arrivé à sa dulcinée. On ne saura jamais s’il réussit à attraper son chevreuil mais toujours est-il qu’on n’entendra plus parler de Marica.

-C’est qui ça, Marica ??? Mais c’est le ministre de Rahwana, voyons! C’est aussi son oncle, vous vous souvenez? Celui qui peut se changer en chevreuil…Soyez attentif un peu là…De toute façon, c’est la dernière fois que je vous parle de ce ministre. C’est aussi bien ainsi; après une longue campagne électorale, je ne voudrais pas nourrir le cynisme des électeurs en abusant de mes allusions à saveur politique.  

Râma, donc, apprend la capture de Sita.  (Bon, on se sait pas trop comment ni par qui).  Il fait alors venir Hanuman, son fidèle ami.  Hanuman est un dieu-singe et aussi le roi des singes.

– C’est donc un gentil, Hanuman!

Râma lui donne la mission de se rendre auprès de Sita, de s’assurer qu’elle est encore en vie et de lui dire qu’elle sera bientôt secourue.  Réalisant aussi qu’il est temps qu’il se réveille avec sa promise, Râma demandera à Hanuman de lui remettre, en son nom, un anneau afin de la convaincre qu’il ne l’a pas oubliée…

– Oui, en son nom parce que Râma, qui suit l’histoire, commence à trouver que Sita a pas mal de soupirants autour d’elle…et comme Sita semble oublier vite, il s’est dit qu’en lui remettant une jolie bague….en lui faisant des promesses…enfin, parait que ça marche pour certaines filles! 😉 )

Hanuman n’a aucun mal à rejoindre Sita et à s’acquitter de sa tâche. Faut savoir que le dieu-singe est fort habile et s’avère généralement un héros efficace dans les légendes où il est impliqué.

Sita, heureuse (et de nouveau amoureuse) va donner des fleurs en or à Hanuman en lui faisant promettre de les remettre à Râma, en signe de son amour.

C’est-y pas beau ça?

Hanuman, retourne à Ayodia.

-Je serai bon joueur en vous réitérant que ça, c’est le royaume, de Râma.

Là, un plan pour sauver Sita est élaboré par Râma, Hanuman et Laksamana (le frère de l’autre).

Vous l’aviez oubliez celui-là…ne vous faites pas, vous n’êtes pas seul! Alors, pour vous remettre en contexte, il était parti, sous la demande de Sita, retrouver Râma dans sa chasse au chevreuil. Lui non plus, on n’a pas la suite de ses péripéties. Mais bon, on comprend qu’il retrouvera son chemin, ainsi que son frère, de toute évidence!

Donc, tout ce beau monde, épaulé par une armée de singes, partira pour Alengka afin de libérer la belle Sita. Mais en chemin, un autre danger les guette. Meghanada les attend et ce dresse sur leur chemin.

– Vous cherchez c’est qui lui? Pas de panique, je ne vous en ai pas encore parlé…Alors, Meghanada, c’est le fils de Rahwana. Donc le fils du Mal, en quelques sortes. Par conséquent, c’est aussi le cousin de Trijata…et le petit neveu de Marica…Que voulez-vous, les clans sont tricotés serré dans ce mythe…

– Vous aurez compris que Meghanada, c’est un méchant!

Meghanada, disais-je, va utiliser son arc ensorcelé et lancer une flèche magique en direction de Râma et Laksamana. En plein vol, la flèche va se transformer en serpent (lui aussi magique, il va s’en dire). Le serpent encerclera nos héros qui se retrouveront emprisonnés et incapable de bouger.

Leur seul espoir est de prier les dieux de venir à leur secours.

Oui parce qu’ici aussi, on se sait pas trop où se trouve Hanuman et le reste de l’armée… Finalement, yé peut-être pas si fiable que ça cet Hanuman…. 

– DEUS EX MACHINA – * voir note en bas de page no 2

Le dieu Vishnu (rien que lui!) entend leur prière. Prenant pour nos héros, il décide d’intervenir.

– Quand Vishnu est de votre bord, ça arrange bien les choses… 

Le dieu va leur envoyer Garuda. Garuda est un homme-oiseaux, fabuleux et mythique. C’est aussi une incarnation de Vishnu…tout en étant sa fidèle monture, un immense aigle par lequel Vishnu se déplace. Le seigneur Vishnu est souvent représenté sur son aigle.

Garuda ira donc attaquer et manger le serpent et libérer Râma et son frère.

C’est à ce moment qu’Hanuman, le dieu-singe, revient en scène. Bon, il s’est souvenu un peu tard qu’il était parti au combat celui-là. Il va à la rencontre de Meghanada (le fils de l’autre) et les deux vont se livrer un furieux combat!

Dans les faits, les deux acteurs de la pièce étant amis, on les voit plutôt se « tapocher » dessus  avec de long plumeaux en feuille de palmier. Après quelques coups sur le cabochon, Meghanada va se sauver en arrière-scène en chialant comme une fillette!

La gang de Râma bat donc celle de Rahwana.

Oui ben…voyant Meghanada se faire botter le cul, les autres vont abandonner le projet. Ils ont beau être tricotés serré, quand Vishnu est de l’autre côté, ça invite à réévaluer ses chances de succès!

De toutes façons, Sita a choisi Râma, son sauveur! On les voit alors qui retournent à Ayodia dans la gloire.

Le BIEN a encore une fois triomphé sur le MAL.

FIN

2- La danse de Sanghyang Dedari

Pour nous remettre de ce feu roulant d’action, on nous offre une petite danse rituelle. Cette danse est supposée servir à éloigner les mauvais esprits pour les empêcher d’infester la communauté sous la forme de la maladie ou de la mort.

Durant la danse, les croyants pensent qu’un esprit divin descend au village et investi le corps des danseuses.

L’esprit divin a pour nom Sang, qui veut justement dire « divin ou sacré ». On appelle les danseuses Dedari, qui se traduit par « ange ». Sanghyang Dedari est donc la danse dans laquelle le divin s’incarne dans une danseuse qui devient alors un ange.

Je dis danseuse car cette danse est toujours exécutée par deux jeunes filles vierges. La virginité est, dans la tradition, un symbole sacré. Les jeunes filles sont mises en transe par une chorale de femmes et une chorale d’hommes.

Une fois en transe, les yeux fermés, les jeunes filles se mettent à danser et leurs mouvements sont alors, dit-on, parfaitement synchronisés dans une danse traditionnelle à l’esthétisme finement travaillée.  On considère que lors de leur prestation, les danseuses se retrouvent dans un état de « divinité » et éloignent ainsi les mauvais esprits.

À la fin des chants, les filles s’effondrent au sol et sont ramenées à la vie par un chaman qui prie avant de les bénir avec de l’eau sacrée.

Le spectacle est court et efficace. J’ai apprécié de voir plus de femmes impliquées. Par les deux jeunes danseuses, évidemment, mais aussi par la chorale de femmes qui n’était pas présente lors de la présentation de la légende du Ramayana.

3- La danse de Sanghyang Garant

On nous l’a présentée comme la danse du feu. La description de sa signification était plutôt limitée.

Un homme danse pieds nus et suit le rythme d’un chant sacré ( le Sanghyang Garant). Alors qu’il danse, il entre en transe pour être habité par l’esprit d’un étalon sauvage. Le chant du Sanghyang Garant guide désormais sa destinée.

Il est dit que l’homme, devenu cheval, se laisse porter par le chant peu importe où il le mène. Ainsi, si le Sanghyang Garant  le mène au feu, alors il dansera sur le feu…

Dans les faits, le suspense n’est pas très élevé. Le principal argument pour la vente des billets est la présence de danseurs sur le feu. On se doute bien que le fameux Sanghyang Garant va finir par envoyer notre pseudo-étalon dans le feu.

Cette danse se veut spectaculaire et devait être, en quelques sortes, le clou de la soirée. L’effet est manqué et plutôt décevant.Le costume de cheval est minimaliste et franchement raté. La danse est mal exécutée et la gestuelle sans raffinement.

La troupe s’assoie un peu sur la prestation de l’homme qui va, bien sûr, marcher pied nus sur des tisons ardents.  Si ce genre de démonstration capte toujours l’attention,  il n’est pas difficile de trouver des amuseurs de rues plus impressionnants dans ce genre de spectacles.

Miguel

Raphaëlle a tourné pour vous quelques images…à voir après les notes en bas de page.

*Note en bas de page no 1 – Le Râmanaya

Le Râmanaya, est l’une des deux épopées majeures de l’Inde, écrites en sanskrit. La tradition hindouiste prétend qu’il aurait apporté le bonheur et la paix.

Le Râmanaya a été fixé par écrit plusieurs dizaines de siècles après le règne supposé de Râma, probablement autour du début de l’ère chrétienne. Cependant, les dévots hindous acceptent le Râmanaya comme un compte-rendu fidèle de la vie du Râma historique.

Râma

Râma est un roi véritable ou mythique de l’Inde, dont la vie et les exploits héroïques sont relatés dans le Râmanaya.

Dans l’hindouisme, Râma est considéré comme le septième avatar du dieu Vishnou. Il est l’image de l’homme parfait et est adoré au même titre que son compagnon Hanuman, la fidélité incarnée, le dieu-singe qui l’aide dans ses aventures.

Sita

Sita est une divinité de l’hindouisme. C’est un des avatars (incarnation divine) de Lakshmi, la compagne de Vishnu.

Dans le Râmâyana, Sita est l’épouse de Râma avec qui elle connaît une vie sentimentale tourmentée.

Elle symbolise la Nature, la divinité féminine inhérente à chacun, par opposition à son mari, Râma, qui représente la culture, la dévotion et la force parfaite inhérente à chacun.

*Note en bas de page no 2  – DEUS EX MACHINA 

Pour les amateur de locution latine ou de théâtre,  on utilise cette expression lorsqu’une intervention divine est nécessaire pour dénouer une impasse dans une pièce. Cette technique était assez populaire dans le théâtre classique.

Catégories :Indonésie

2 comments

  1. Chers goûteurs de vie,

    Une fois de plus vous nous avez offert un moment très agréable en plus de nous partager des informations folkloriques et artistiques de ce pays. Nous avons apprécié et rit suite aux commentaires de Miguel. Bravo et à bientôt, Bonne suite à vos découvertes de ce coin du monde.

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  2. Bonjour,
    J’espère que vous avez reçu mon petit commentaire, J’ai eu de la difficulté ces derniers temps avec mon ordinateur , mes mots de passe, etc.

    À bientôt,
    Suzanne

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