– Voir vidéo à la fin –

On les retrouve un peu partout dans le monde et sous diverses formes. De mes premières expériences avec les coco-taxis cubains aux déroutantes courses de rickshaws au coeur de Delhi,  j’ai toujours aimé les balades en tuk-tuk.

D’ailleurs, j’ai depuis longtemps ce fantasme de pouvoir traverser un pays entier exclusivement au volant d’un de ces tricycles. Quel plaisir ce doit être de sillonner les campagnes, bourlinguant de village en village, entièrement libre de choisir un itinéraire improvisé au hasard des paysages…

Aussi, lorsque l’occasion de sauter derrière le guidon s’est présentée, je n’ai pas manqué ma chance! Un aimable chauffeur m’a offert de prendre sa place pour un instant.

Fort sympathique, il nous avait mené pour quelques heures à différents attraits locaux. Il nous fît découvrir, au passage, quelques endroits reclus et plutôt inaccessibles au commun des touristes. Ce fût fort agréable.

Nous avons eu de belles discussions. À sa demande, je lui ai même présenté quelques rudiments d’histoires du Québec. Il s’est montré un étudiant attentif et très intéressé. Un beau partage, une belle rencontre.

Je vous offre un petit aperçu de mon expérience. Soyez tout de même indulgent, mon premier essai ne fût pas des plus fluides. À ma défense, si je trouve les habitacles des tuk-tuks sri-lankais (rickshaws) plutôt compact, l’espace réservé au conducteur est encore plus limité, croyez-moi.

Mes jambes bien écartées, pour pouvoir y prendre place, rendaient assez ardue mon accès à la pédale de frein. Manifestement, les manufacturiers ont estimé qu’ici, le conducteur moyen ne correspond pas à un homme de plus de six pieds!

Miguel

P.s. on s’est bien amusé à faire ce petit film…

Bon visionnement!